Diplômé en Droit à Padova en1867, il reste dans la même Unniversité en tant qu'Assistant jusqu'à 187. En suite il se déplace à Venise, à Modena et enfin à Pisa où il demeure comme enseignant jusqu'à sa mort.
En 1878 il se marie avec Maria Schiratti avec laquelle il a sept enfants. Son expérience est celle d'une famille riche de tendresse et de prière, une famille où la Parole de Dieu est accuellie et vécue. Il commence à s'intéresser activement à l'Oeuvre des Congrès. Dans le contexte culturel de son temps, il s'engage afin que les catholiques soient présents dans la société civile. En ce moment ils commencent à former des associations avec cet objectif. Le 29 Juin 1867 naît la Société de la Jeunesse Catholique Italienne, premier noyau de l'Action Catholique Italienne et, après la paranthése de la prise de Rome en 1870, on arrive à Septembre 1875. Au cours du Congrès général des catholiques italiens on fond l'Oeuvre des Congrès et des Comités catholiques, dont le premier Président est Giovanni Acquaderni, le fondateur de l'Action Catholique ensemble avec le comte Mario Fani. Suivant l'exemple de cette Organisation, le 29 Décembre 1889 à Padova, on constitue l'Union catholique pour les études sociales, dont Giuseppe Toniolo est juste le Présidente et le fondateur. En 1893 il fonde la "Revue internationale de sciences sociales et de disciplines auxiliaires ". Toniolo élabore une théorie sociologique à lui qui affirme la prééminence de l'éthique et de l'esprit chrétien sur les dures lois de l'économie. Dans nombreux écrits, il propose plusieurs innovations : le repos dominical, la limitation des heures de travail, la défense de la petite propriété, la protextion du travail des femme set des garçons. Au point de vue religieux il est favourable à une action plus incisive des catholiques dans le domaine social. Du 1894 en suite, il devient un des animateurs du mouvement de la "démocratie chrétienne". Il défend la valeur économique-sociale de la religion, conciliant ainsi la foi et la science. En 1908 il publie le Traité d'économie sociale. Il exerce sa profession et dirige sa famille dans la fidélité à l'Eglise, estimé par les papes de son temps. Préoccupé par la guerre en cours, il élabore un Statut de droit International de la paix qu'il confie au Pape. Il meurt dans le jour dédié à la Vierge du Rosaire, qu'il invoque tous les jours. Sa dépouille mortelle repose dans l'église de di Ste Maria Assunta à Pieve di Soligo. A Pisa sa maison garde encore intacts les signes de sa vie sainte et riche d'oeuvres. Il a vécu entre Veneto et Toscana, mais on peut dire de lui comme de peu d'autres qu'il n'appartient pas seulement à ce diocèse-ci ou à ce diocèse-là mais à l'Italie catholique toute entière. Il a été déclaré Vénérable le 14 Juin 1971. |